

Différents outils sont à la disposition du calligraphe, parmi eux :
 
LE CALAME    :  
Il s'utilise depuis l'antiquité. C'est un morceau de roseau    taillé muni d'une fente. C'est l'outil idéal pour faire une calligraphie expressive. Les tiges de roseaux sont mises à sécher    durant 1 an pour durcir le bois.
Le bec de forme pointue ou biseautée est fendu en deux parties par éclatement    naturel. Il faut le retailler au cours de son utilisation. 

 
LA PLUME D'OIE    :
|   | C'est    l'outil préféré des calligraphes. Elle est difficile à manier et demande de    l'entraînement. Les droitiers calligraphient avec les  plumes  de l'aile gauche, et les gauchers avec celles   de l'aile droite. Plus  souple qu'une plume métallique ou qu'un calame, elle ne demande qu'une  légère pression, mais    son tracé est supérieur aux autres outils. On  peut aussi utiliser les plumes de dindon, de cygne. Celles   de canard  et de corbeau font un tracé plus fin. La plume de  bécasse est  excellente pour les détails    infiniment petits. Taillées symétriquement sur le dessus et le dessous, on fend les plumes par éclatement du tuyau et on taille les carnes de chaque côté. La largeur du bec est définie puis biseautée. Pour finir, on passe un papier de verre très fin. | 
     	                
LE STYLET :
Il est en bronze ou en fer. On s'en sert pour l'argile, la cire. On écrit avec le bout pointu et le bout plat sert à lisser la matière pour effacer les fautes.

LE PINCEAU    :
|   | Il est apparut en chine 200 ans avant J-C. Sa qualité dépend surtout des poils    placés à son extrémité.  | 
LES PLUMES METALLIQUES    :
 Elles existent aussi depuis l'Antiquité. Elles étaient en bronze et ressemblaient    aux plumes d'oiseaux. C'est au début du XXe siècleque naît en Angleterre la plume métallique actuelle. Les    grands industriels tels que Masson, Gillot, Mitchell et Perry marquèrent son développement. Les métaux deviennent    souples et résistants.
Elles existent aussi depuis l'Antiquité. Elles étaient en bronze et ressemblaient    aux plumes d'oiseaux. C'est au début du XXe siècleque naît en Angleterre la plume métallique actuelle. Les    grands industriels tels que Masson, Gillot, Mitchell et Perry marquèrent son développement. Les métaux deviennent    souples et résistants. 
La production fait baisser les prix, et la consommation se fait plus grande    : l'école obligatoire, le commerce, les administrations multiplient les écrits. Outre ses outils, il existe quantité    d'instruments servant au calligraphe contemporain. 
Les feutres, les crayons de couleurs pour faire une ébauche, les crayons automatiques    pour les grands formats et les changements de couleur, le stylo-plume avec son arrivée    d'encre en continue… 
 et des outils plus récents tels que :
|  | l'automatic pen | 
|  | le witch pen | 
|   | le cola pen fait à partir de canettes de cola d'où son nom. | 
LES ENCRES :
Les deux grands types d'encre sont : 
|   | - L'encre à base de noir de fumée. Elle a un grand pouvoir colorant. On mélange le pigment avec de la colle et de l'eau. De même condition, l'encre de Chine, n'est pas très adaptée aux plumes d'oie ou métalliques. On leur préfèrera l'encre métallogallique. | 
|  | - L'encre métallogallique. Elle se compose de noix de galle, de tannin, de sulfate de fer ou de cuivre, de gomme arabique et d'eau. Elle apparaît dès le IIIe siècle en Orient. Il faut attendre le XIIIe siècle, pour une utilisation systématique en Europe. Elle est très fluide et indélébile du fait de son oxydation. |